Dans cette vidéo, Nicolas Venance, journaliste ActuNautique, visite le chantier des bateaux français WHITE SHARK dans le port de l’Herbaudière, sur l’île de Noirmoutier.

Il découvre les étapes de production avec le directeur Michel Fonteneau, tout en parcourant la toute nouvelle usine aménagée par French Boat Market, propriétaire de la marque White Shark.

 

Le nouveau chantier des bateaux White Shark

Quand il a décidé de racheter les bateaux français White Shark, Lionel Vergnes, fondateur et PDG de French Boat Market, a également eu l’audace de parier sur un retour de production dans l’hexagone.

Afin de produire ces vedettes de luxe, FBM a racheté à Bénéteau une usine sur l’île de Noirmoutier en Vendée, bassin nautique français de renom.

Le chantier a été ouvert il y a seulement quelques mois, après avoir effectué de très gros travaux de mise aux normes et de préparation des divers postes de production. L’optimisation de la productivité est toujours en cours, ainsi que le recrutement de personnel possédant des compétences nautiques pointues.

 

White Shark : les étapes de production

 

Stocks

Avant tout, la construction requiert le stockage de toutes les pièces nécessaires, telles que les matières premières et l’accastillage.

S’agissant de bateaux de luxe, tout doit absolument être monté avant la sortie d’usine et testé. Aussi pour éviter toute rupture, White Shark stocke même en permanence l’équivalent de plusieurs mois.

 

Stratification

Les grosses pièces telles que coque et pont sont moulées et stratifiées. L’usine possède donc des moules pour ces 2 parties.

Pour la construction, on commence par cirer les moules. Puis on y applique du gelcoat pour le démoulage, fibre, plusieurs couches de résine, des mousses et renforts.

C’est ensuite l’étape de l’infusion avec injection sous vide de résine, afin d’éviter l’évaporation des solvants et d’apporter beaucoup plus de résistance.

Cela implique également la mise en place de menuiserie pour structurer les bateaux. La structure en bois est collée à la coque qu’elle permet de renforcer, puis stratifiée avec résine et fibre. Ce processus alourdit le bateau et lui apporte une grande solidité, ce qui permet au bateau de subir de fortes vitesses lesquelles sont permises grâce à la carène bien profilée.

 

Construction des petites pièces

Sont également fabriquées sur place les petites pièces, telles que par exemple capot ou pièces de finition. Cette fois, c’est le procédé d’injection qui est utilisé.

On passe ensuite à la finition des éléments en polyester. C’est à dire qu’une fois le pont démoulé, on procède ensuite au détourage pour évider les espaces des coffres et capots.

Enfin on contrôle la qualité du gelcoat avant de passer à l’assemblage.

 

Assemblage & Finition

La production des bateaux se poursuit dans le grand hall d’assemblage. Coffres , capots et autres éléments sont posées.

Trois chaînes de production sont en cours d’organisation :

On installe d’abord les gros éléments du fond de la coque, en incluant les auto-videurs, la plomberie et l’électricité. L’intérieur des coffres apparents est enduit de gelcoat (baille à mouillage par exemple).

D’un autre côté, le pont est accastillé. On équipe le tableau de bord et les locaux techniques.

 

Motorisation & livraison

Tous les bateaux White Shark sont équipés de moteurs de la marque japonaise Yamaha, avec laquelle le chantier est en partenariat. Le moteur est programmé et mis en route au chantier.

Lorsque les bateaux White Shark sortent de l’usine, ils sont tout de suite prêts à naviguer.

 

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